jeudi 26 janvier 2012

Dans différentes villes, les quartiers génériques, c'est-à-dire les cités commerciales, sont en pleine expansion. Dans la plupart de ces villes, on y retrouve pratiquement les mêmes commerces avec des dispositions géographiques similaires. Rimouski et sa Cité des achats en sont l'exemple. Depuis l'implantation de la multinationale Wal-Mart, au début des années 2000, le quartier des achats de Rimouski ne fait que prendre du terrain. Plusieurs nouveaux commerces y sont établis et plusieurs autres ont déménagés dans ce secteur de la ville.

Adjacent à cette zone, un quartier résidentiel (une banlieue standardisée et monofonctionnelle) est en plein développement. Anciennement la zone commerciale principale, qui était le modèle de nos villes, se situait au centre-ville et en majeure partie sur la rue principale. L'activité s'est en partie déplacée vers ces zones excentrées, nécessitant ainsi plus de distances à parcourir.


Dans le cadre d'ESPACE BLANC 5 sous le thème de la résistance, organisé par le centre d'artistes Caravansérail, j'ai décidé de me pencher sur cette zone commerciale et résidentielle en pleine expansion qui, pour moi, symbolise une standardisation à laquelle toutes les villes du Québec ne peuvent échapper. C'est par l'observations sur le terrain, ainsi qu'à l'aide des réponses obtenues par le biais d'un sondage auprès de quelques rimouskois que j'ai élaboré une action de groupe sur ce territoire. L'action suggérait une amplification de la standardisation et de l'uniformisation. Elle proposait d'une part, un modèle  régimentaire par la manière que circulait le groupe entre les rues du quartier résidentiel et la Cité des achats, et d'une autre part, par la dispersion du groupe dans le stationnement et la libre circulation, l'action proposait d'expérimenter autrement l'usage de la Cité des achats (autrement que pour consommer).










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